En république française, l’État exige aux entreprises, via le canal des services fiscaux, le dépôt de certaines pièces justificatives de leurs exercices une fois par an. Il s’agit par exemple des états financiers. Cependant, ce ne sont pas les seuls documents élaborés au sein de l’entreprise. Il en existe d’autres totalement inexigibles par l’État. Ils contribuent, pour la plupart, au suivi et au contrôle stricte des performances de l’entreprise. C’est le cas de l’ERB (État de Rapprochement Bancaire).
Sommaire
Comment définir l’état de rapprochement bancaire (ERB) ?
L’ERB fait souvent objet de controverses et de mal interprétation chez certains. Mais, qu’en est-il réellement ?
Définition de l’état de rapprochement bancaire
Il s’agit d’un document qui vous permet de rapprocher le montant final du compte banque 512 chez l’entreprise au montant final du compte en banque de l’entreprise chez sa banque en vue d’une comparaison. L’état de rapprochement bancaire s’effectue suivant une même date. Il est facultatif, mais très utilisé en pratique au vu de sa pertinence et de son utilité. D’ailleurs, plusieurs logiciels en ligne facilitent aujourd’hui l’élaboration d’un état de rapprochement. La plateforme cashontime.com est une solution fiable qui aide plusieurs entreprises par le biais de son logiciel CashOnTime conçu avec soins. Offrez-vous les services de ce logiciel et vous parviendrez à produire automatiquement vos documents administratifs sans perdre trop de temps. Cette gestion automatique assurée par cashontime.com est aussi une alternative idéale pour optimiser vos encaissements.
Utilité de l’état de rapprochement bancaire
Le rapprochement bancaire relève les éventuelles erreurs et omissions figurant dans l’une ou l’autre des deux comptabilités objets de comparaison. Cela vous permet de pouvoir identifier et corriger vos écritures comptables afin de fiabiliser votre entreprise. Mais aussi d’identifier des cas dissimulés de détournement, de vols et d’abus de confiance. Le logiciel Cash On Time permet de régler ce genre de litiges et propose bien d’autres solutions (solutions de lettrage, de crédit management…).
On fait recours à l’état de rapprochement bancaire pour s’assurer que tous les encaissements courant une période donnée ont bien été débités et qu’à l’inverse tous les décaissements ont bien été crédités.
Et ce n’est pas tout ! Le rapprochement bancaire vous permet, dans le même temps, de répondre au critère d’image fidèle que se doivent d’avoir tous les comptes d’entreprise. En effet, au cours de l’établissement d’un budget de trésorerie, on fait usuellement recours au solde du compte banque 512 de l’entreprise. Si ce montant est faux, cela fausse la budgétisation, ternie la crédibilité de l’entreprise fautive et viole le critère fondamental de sincérité des comptes.
Comment élaborer un rapprochement bancaire ?
Avant de répondre clairement à cette question far, nous nous proposons de vous faire part des pièces à fournir.
Pièces à fournir
Pour élaborer un rapprochement bancaire, vous aurez nécessairement besoin de fournir un certain nombre de pièces. Notamment :
- le dernier ERB conçu par l’entreprise ;
- un extrait du compte domicilié en banque ;
- un extrait du compte banque 512 de l’entreprise ou à défaut le compte en T dudit compte ;
- toutes les pièces justificatives des opérations ayant affecté les comptes bancaires durant la période.
Nota bene : par pièces justificatives des mouvements de comptes, on sous-entend les factures, les remises de chèque, les bordereaux, les remises d’espèce, etc.
La technique de rapprochement bancaire
Une fois toutes les pièces mises à disposition, il faudra réaliser un tableau particulier. Sa conception se fait en 6 étapes. Dans un premier temps, il faut insérer sur une première ligne le solde banque du relevé bancaire reçu de la banque.
Deuxièmement, réaliser un tableau bicolonne qui permet d’inscrire par déduction les montants enregistrés dans le service comptabilité de l’entreprise, mais qui ne sont pas identifiables sur l’extrait de compte bancaire.
Troisièmement, à l’opposé, dresser un tableau bicolonne qui permet de mettre en exergue les montants enregistrés par la banque, mais qui ne sont pas identifiables dans le compte 512 de l’entreprise. Les points 2 et 3 tiennent compte des différents mouvements de comptes.
Dans un quatrième temps, il faudra penser à construire une ligne qui détermine par cumul des soldes précédents le solde bancaire théorique de l’entreprise. L’avant-dernière étape consiste à construire une ligne dans laquelle sera inséré le solde banque réel de l’entreprise. Et pour clore, on détermine (par différence entre les deux derniers soldes banque) l’écart.
En résumé, le rapprochement bancaire est un précieux et très fiable outil. Il contribue à la préservation de la sincérité des comptes et aide à la correction des erreurs de gestion. Pour plus d’informations en la matière, consultez votre expert-comptable.
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